Si des expressions comme animal politique, bête politique, ou politique de l’autruche font partie des expressions couramment utilisées par tous. Une nouvelle expression ; propre au Maroc ; ne saurait tarder à faire son entrée dans le cercle très restreint des expressions ou la politique est associée à l’animal. Cette expression n’est autre que la politique du gnou.
Pour survivre, les gnous ont besoin d’eau et d’herbe en abondance et tant qu’ils en disposent, ils se sédentarisent. Mais au fur et à mesure que s’installe la saison sèche, l’herbe des prairies commence à jaunir et les sources d’eau se tarissent. Les troupeaux ne peuvent plus attendre que la pluie revienne et partent alors à sa rencontre.
C’est exactement le même phénomène observé chez les députés marocains depuis la création du PAM. Le PAM représente pour un certain nombre de députés marocains ce que représentent les plaines verdoyantes du Masaï Mara pour les gnous. L’appel des verts pâturages est tellement fort qu’il en devient irrésistible.
Pour survivre, les gnous ont besoin d’eau et d’herbe en abondance et tant qu’ils en disposent, ils se sédentarisent. Mais au fur et à mesure que s’installe la saison sèche, l’herbe des prairies commence à jaunir et les sources d’eau se tarissent. Les troupeaux ne peuvent plus attendre que la pluie revienne et partent alors à sa rencontre.
C’est exactement le même phénomène observé chez les députés marocains depuis la création du PAM. Le PAM représente pour un certain nombre de députés marocains ce que représentent les plaines verdoyantes du Masaï Mara pour les gnous. L’appel des verts pâturages est tellement fort qu’il en devient irrésistible.
Lors de leur migration, les gnous se rassemblent en grand nombre tandis que les députés, eux, préfèrent faire leur migration en catimini. Et si le gnou va à la rencontre de la pluie, le politique lui, migre à la recherche d’une place au soleil.
Les députés migrateurs, comme les gnous, ne résistent pas à l’appel de la promotion sociale et du vivre mieux, c’est plus fort qu’eux car ancré dans leurs gènes, quitte à trahir leurs engagements et leurs convictions les plus profondes. C ‘est ce qu’on appelle la politique du gnou.
Le plus grand obstacle rencontré par les bovidés pendant leur long périple est la traversée de la rivière Mara, où des milliers de gnous périssent noyés ou étouffés à cause du haut débit de la rivière d’un côté et du très grand nombre de gnous qui traversent à la fois, de l’autre. Le député migrateur lui, ne rencontre pratiquement aucun problème lors de sa transhumance à part un certain article 5, interdisant ce genre de pratique chez les députés, mais celui-ci est outrepassé magistralement par le député sans la moindre égratignure.
Enfin, rappelons aux partis politiques qui bénéficient de ce phénomène aujourd’hui, qu’une fois que le climat se gâte au Masaî Mara et que le temps devient menaçant, les gnous refont la migration en chemin inverse vers les plaines du Serengeti, qui en cette période, sont recouvertes d’un vert s’étendant à l’infini, synonyme de nourriture abondante.
NB : Je tiens à porter à la connaissance des gnous, que ce billet est une fiction, et toute ressemblance avec des personnages réels n’est que pure coïncidence.
Les députés migrateurs, comme les gnous, ne résistent pas à l’appel de la promotion sociale et du vivre mieux, c’est plus fort qu’eux car ancré dans leurs gènes, quitte à trahir leurs engagements et leurs convictions les plus profondes. C ‘est ce qu’on appelle la politique du gnou.
Le plus grand obstacle rencontré par les bovidés pendant leur long périple est la traversée de la rivière Mara, où des milliers de gnous périssent noyés ou étouffés à cause du haut débit de la rivière d’un côté et du très grand nombre de gnous qui traversent à la fois, de l’autre. Le député migrateur lui, ne rencontre pratiquement aucun problème lors de sa transhumance à part un certain article 5, interdisant ce genre de pratique chez les députés, mais celui-ci est outrepassé magistralement par le député sans la moindre égratignure.
Enfin, rappelons aux partis politiques qui bénéficient de ce phénomène aujourd’hui, qu’une fois que le climat se gâte au Masaî Mara et que le temps devient menaçant, les gnous refont la migration en chemin inverse vers les plaines du Serengeti, qui en cette période, sont recouvertes d’un vert s’étendant à l’infini, synonyme de nourriture abondante.
NB : Je tiens à porter à la connaissance des gnous, que ce billet est une fiction, et toute ressemblance avec des personnages réels n’est que pure coïncidence.
Zitouni Imounachen